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Le CLS vu par...

Le CLS vu par...

Patrice Boucher, vice-président Relations Bloc Local et Solidarités à la Communauté de Communes du Pays des Abers

Pourquoi la Communauté de Communes du Pays des Abers (CCPA) s’est-elle engagée dans le Contrat Local de Santé ?

La CCPA s’est engagée dans le Contrat Local de Santé (CLS) aux côtés des autres intercommunalités dans le but de réduire les inégalités sociales et territoriales de santé.

Il permet de travailler collectivement, de mutualiser les forces et les idées, et de permettre une meilleure visibilité des actions. Nous avons ainsi, avec les six autres intercommunalités, une compétence collective sur les questions de santé. Il est plus facile d’avancer tous ensemble.

Les postes de chargé-e-s de mission à l’échelle du Pays permettent aussi le travail de coordination et de partenariat. Et au niveau du Pays des Abers nous avons une référente Contrat lOcal de Santé, Christelle Hamon.

 

Sur quels projets du CLS la CC du Pays des Abers est-elle engagée ?

La CCPA et la CC Presqu'île de Crozon-Aulne maritime sont à l’initiative de la formation sur la santé mentale des jeunes « accompagnement des jeunes et participation à un environnement favorable à leur santé mentale ». Nous nous sommes fortement investis dans le travail de création : définition des besoins, objectifs, déroulé, évaluation, etc. Et nous avons tout naturellement accueilli la première session, en mars 2022.

Un autre projet concernant la santé des jeunes est une action sur la vie affective et sexuelle des jeunes de 13-14 ans, que nous renouvelons pour une troisième édition. Elle s’appuie sur une exposition et des animations dans tous les collèges, la Mission Locale, la MFR et l’IME du territoire.

Dans la continuité de ces deux actions, nous démarrons un travail avec les établissements et les structures jeunesses autour des compétences psychosociales, qui contribuent à améliorer le bien-être des jeunes et réduire les conduites à risques. L’objectif est d’accompagner les jeunes autour, en autres, de la connaissance et la gestion de leurs émotions, ainsi que leur confiance en soi.

Nous nous investissons également dans le Mois Sans Tabac, avec l’organisation de consultations d’aide à l’arrêt du tabac sur Plabennec et Lannilis. Elles se dérouleront dans les Espaces France Services.

Parallèlement, nous menons depuis janvier 2023 un travail de fond sur la parentalité : quels sont les besoins et nouveaux besoins des parents ? comment les communes et l’intercommunalité peuvent-elles soutenir les parents ? Cela passe par des temps d’échanges et de travail avec les professionnels et les parents, pour arriver à la mise en œuvre d’actions à renforcer ou imaginer sur le terrain. Qui contribueront à la santé globale des familles.

Nous avons aussi démarré une concertation sur le handicap, en réunissant les parents, les professionnels et les élus. Il s’agit de poser les constats, problématiques, et d’essayer d’avancer ensemble pour améliorer les choses.

 

De quelle manière la CCPA agit-elle sur les questions de santé mentale de ses habitants ?

Tous les projets listés précédemment, parmi d’autres, contribuent à améliorer la santé mentale des habitants.

Nous finançons également des temps d’écoute du Point Accueil Ecoute Jeunes (PAEJ) depuis 2021.

Lors de l’analyse des besoins sociaux réalisée en 2022-2023, une partie de la population, jeunes et moins jeunes, ferait part d’un sentiment de mal-être. Cela amènera peut-être à l’écriture d’une fiche-action pour agir sur des déterminants de la santé mentale.

Nous avons la volonté de développer la participation citoyenne, qui est de notre point de vue primordiale pour traiter des sujets qui concernent les habitants.